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Samedi 21 novembre à 18h : (Salle Bagot) : Réunion mensuelle, avec un exposé de Jean Marie Guégan suivi d’un débat. Ensuite, une séance de détermination de vos fossiles et un buffet-dîner de fin d’année. Inscription avant le 14 novembre au 06 22 97 12 41 ou asso.paleo.villers@wanadoo.fr

Article ayant 9 ans
Retrospective
Samedi 21 novembre à 18h : (Salle Bagot) : Réunion mensuelle, avec un exposé de Jean Marie Guégan suivi d’un débat. Ensuite, une séance de détermination de vos fossiles et un buffet-dîner de fin d’année. Inscription avant le 14 novembre au 06 22 97 12 41 ou asso.paleo.villers@wanadoo.fr
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Parfois appelées Lys de mer, les crinoïdes dissimulent sous leur déguisement végétal des animaux marins apparentés aux oursins. Leur faculté d’adaptation aux environnements les plus divers explique tant leur ancienneté (550 Ma) que l’universalité de leur répartition : de Timor aux Vaches Noires. Elles sont tout à la fois à l’origine de nombreuses légendes hagiographiques et inspiratrices d’artistes comme Emile Gallé et du style Art Nouveau. Elles sont également éléments constitutifs du Calcaire à entroques qui couvre une superficie de 74 000 km² aux Etats-Unis, et de marbres utilisés dans la construction d’églises baroques italiennes comme de l’Hôtel de Ville d’Anvers. Aujourd’hui encore elles posent nombre d’énigmes aux scientifiques : pourquoi certaines espèces renferment-elles de l’hypericine que l’on retrouve dans les feuilles des millepertuis de nos jardins qu’elle protège de l’appétit des herbivores ? Pourquoi trouve-t-on des fossiles de crinoïdes dans des environnements où l’absence d’oxygène rendait la vie impossible ? Les petits fragments de crinoïdes que nous ramassons aux Vaches Noires ou à Luc-sur-Mer, faute d’une opportunité d’aller à Timor, sont une belle illustration qu’il n’existe pas de fossile banal !